PCL Construction – Bâtir la culture
By: ArtBank / 16 septembre 2024Faire appel au programme de location d’œuvres d’art de la Banque d’art du Conseil des arts du Canada est une des façons les plus simples de rendre un lieu de travail plus accueillant. PCL Construction a su en tirer parti, parant les murs de ses bureaux d’œuvres provenant de la vaste collection de la Banque d’art.
La photographie de Claude Latour, Sigwan on the Kichi Zibi (2024), est exposée dans un des espaces collaboratifs de PCL Construction.
L’hiver dernier, alors que PCL Construction, leader de l’industrie du bâtiment, apportait la touche finale à ses nouveaux quartiers conçus par les designers d’intérieur d’Ottawa 4Té, elle a approché la Banque d’art pour explorer comment ses bureaux pouvaient exprimer son engagement indéfectible pour la diversité, l’inclusion, la durabilité et l’innovation dans son domaine. C’est ce qui a donné naissance à une collaboration fructueuse : 30 œuvres d’art de la collection de la Banque d’art sont maintenant exposées dans les bureaux de PCL Construction.
L’art qui nous interpelle
L’entreprise se positionne comme une entreprise visionnaire et avant-gardiste ayant à cœur la réconciliation entre les peuples autochtones et non autochtones, les terres et la nature qui symbolisent le Canada et le travail quotidien des travailleuses et travailleurs de la construction. PCL Construction a donc choisi des œuvres qui témoignent de ces thèmes et les communiquent à toute personne qui visite ses bureaux, montrant par là même la diversité de la collection de la Banque d’art.
« Pour la décoration de nos nouveaux espaces, nous voulions trouver des œuvres qui témoignent des valeurs de notre société, et travailler avec la Banque d’art était le meilleur moyen de matérialiser notre vision — ou du moins, de l’exprimer avec des toiles parfaites », déclare Paul Knowles, premier vice-président et directeur régional pour Ottawa chez PCL Construction.
La réconciliation par l’art
Lors de nos conversations, les leaders de PCL Construction ont clairement manifesté leur engagement à reconnaître que leurs projets ont lieu sur des territoires traditionnels autochtones ou des terres visées par un traité, ainsi que leur désir d’exposer des œuvres autochtones dans leurs bureaux. Plusieurs œuvres ont ainsi été sélectionnées, notamment The Bear and the Fish (1964) de l’artiste ojibwé renommé et grand-père de l’art autochtone contemporain, Norval Morrisseau.
Norval Morrisseau, The Bear and the Fish (1964), gouache sur carton, 81,5 cm x 108 cm. Collection de la Banque d’art du Conseil des arts du Canada.
Désireuse de reconnaître que ses bureaux d’Ottawa sont situés sur le territoire non cédé de la Nation algonquine Anishinaabeg, l’entreprise a également sélectionné une photographie de Claude Latour, vidéaste, photographe, graphiste et historien de Kitigan Zibi. Intitulée Sigwan on the Kichi Zibi (2024), on y voit un ciel orageux surplombant des eaux sombres qui contrastent de manière saisissante avec les blocs de glace blanc et aigue-marine, solides et statiques, au premier plan. En choisissant cette photographie, PCL Construction rend hommage à la fois au travail de préservation — accompli pendant des siècles et des siècles par les Anishinaabeg de Kitigan Zibi, gardiens traditionnels du bassin hydrographique de la rivière des Outaouais ––, ainsi qu’à la beauté brute des paysages du Canada.
Claude Latour, Sigwan on the Kichi Zibi (2024), impression à jet d’encre avec encre d’archivage ultrachrome, 111,8 cm x 167,6 cm. Une nouvelle acquisition pour la collection de la Banque d’art.
La nature en tant que toile
En tant qu’entreprise vouée à la transformation des paysages et à la redéfinition des horizons, PCL Construction se soucie des terres et de la nature du Canada, et a à cœur de réduire son incidence environnementale et de préserver la nature. À cet égard, la peinture de Leslie Reid, Genêts III (1983), devenait un excellent choix pour les bureaux de la compagnie.
La magnifique toile de Leslie Reid, illustrant un buisson de genêt, Genêt III (1983), orne les murs d’une salle de réunion de PCL Construction.
Avec ses teintes subtiles et le doux mouvement de ses tracés, la peinture invite à une réflexion sur la nature. Ses couleurs atténuées et sa composition harmonieuse peuvent tenir lieu de métaphore de la philosophie de « construction verte » de PCL Construction : créer des bâtiments qui s’intègrent harmonieusement dans leur environnement plutôt que de détonner. Cette toile reflète la volonté de l’entreprise de respecter et de protéger la nature et d’adapter ses pratiques et ses constructions en conséquence.
La nature est absolument indispensable au succès de PCL Construction, tout comme la contribution de l’ensemble de son personnel.
Le travail d’artistes
Le succès de PCL Construction dépend du travail quotidien de son personnel, sa plus grande richesse. En exposant des œuvres d’art relatives au domaine de la construction, l’entreprise espère susciter un sentiment de fierté du travail accompli, tant par la matérialité des œuvres que par leur sujet.
Si les projets de PCL Construction prennent parfois une ampleur considérable (hôpitaux, centres de congrès, centres pour la biodiversité, transformation de bâtiments commerciaux en habitations, revitalisation de sièges sociaux de la poste), ils commencent et se terminent tous par le travail manuel de personnes ordinaires.
« L’art est au cœur de la construction », ajoute Geoff Howe, ancien directeur régional pour la région d’Ottawa et maintenant premier vice-président et directeur régional à Toronto. « Les bâtisseurs transforment les designs incroyables des architectes et des ingénieures et ingénieurs en véritables structures physiques qui ont une incidence tangible sur la vie de leurs communautés. Qu’il s’agisse d’édifices historiques ou de lieux de rencontre comme des bibliothèques ou des établissements de santé, ces lieux ont une incidence sociale positive sur la communauté et nous avons un rôle à jouer dans leur intégration au paysage d’Ottawa pour les années à venir. »
La gravure de Betty Goodwin, Two Gloves Etat 2 (1970), a été retenue pour une des salles de réunion. Bien sûr, le travail manuel est la base du travail de construction et les gants de protection sont l’équipement de base des travailleuses et travailleurs. L’œuvre de Goodwin témoigne du potentiel infini du travail manuel et affirme l’accent mis par l’entreprise sur la sécurité du personnel.
Dans l’une des salles de réunion de PCL Construction, l’œuvre de Betty Goodwin, Two Gloves Etat 2 (1970), est encadrée de deux autres de ses travaux, Trio One (1971), à gauche, et Folded Shirt (1971), à droite.
Transformez votre lieu de travail
Saviez-vous que vous aussi, tout comme PCL Construction et bien d’autres, avez la possibilité de louer des œuvres d’art de la collection de la Banque d’art du Conseil des arts du Canada?
Si vous souhaitez habiller vos bureaux d’œuvres d’art diverses et vibrantes qui reflètent visuellement la culture et les valeurs de votre organisation, n’hésitez pas à communiquer avec les conseillères et conseillers de la Banque d’art pour planifier une consultation gratuite. Il n’y a pas de meilleur moyen d’égayer un lieu de travail que d’y intégrer des œuvres d’art inspirantes et stimulantes créées par un large éventail d’artistes originaires des quatre coins du pays!
« Grâce à notre collaboration avec la Banque d’art du Conseil des arts du Canada, nous avons pu dénicher des œuvres qui non seulement agrémentent nos bureaux, mais qui reflètent aussi la mission de PCL Construction et nous aident à raconter l’histoire de notre entreprise », déclare Paul Knowles.
Il peut s’avérer intimidant de devoir choisir des œuvres parmi les quelque 17 000 peintures, sculptures, photographies et œuvres sur papier de la collection, mais vous pouvez compter sur l’expertise des conseillères et conseillers de la Banque d’art pour vous guider du début à la fin. Ils seront à vos côtés de la sélection des œuvres à leur installation dans vos bureaux pour que la location d’œuvres d’art insuffle de la beauté à votre travail au quotidien.
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