Dix ans déjà : un portrait du conseiller en arts visuels Claudio Marzano
By: ArtBank / 31 août 2020Braquons les projecteurs sur le conseiller Claudio Marzano, qui célèbre ses dix ans de service à la Banque d’art. Dans ses fonctions, Claudio guide les clients de divers organismes et entreprises, du pays et d’ailleurs, parmi la collection de la Banque d’art afin de trouver les œuvres parfaites pour leur milieu de travail.
Claudio dans l’entrepôt de la Banque d’art
Donner de la vie à l’espace
« Souvent, nos clients s’adressent à nous après avoir été entourés de murs blancs et de planchers vides beaucoup trop longtemps », a expliqué Claudio dans une entrevue récente. « Une fois qu’ils ont trouvé et installé des œuvres d’art qui traduisent ce qu’ils avaient en tête et ce qui leur tient à cœur, il leur est pratiquement impossible de retourner à une vie sans art. »
Les clients ont accès à la collection de la Banque d’art, qui compte 17 000 œuvres. Il s’agit de la plus vaste collection d’art contemporain canadien. Grâce à un programme de prêt abordable pour le public, certaines œuvres peuvent être louées pour la modique somme de 60 $ par année.
Le commissariat : un travail d’équipe
Claudio compte plus de 20 ans d’expérience en commissariat et en arts, en tant qu’illustrateur multimédia, qu’il met à profit dans son rôle de conseiller. « Je suis un collectionneur et un organisateur dans l’âme », a-t-il dit dans son entrevue. « Cela se voit quand j’étudie, quand je collectionne des disques et quand je fais le DJ, quand je cuisine, quand j’organise des expositions et quand je travaille comme conseiller en arts visuels à la Banque d’art. »
Claudio commence par rencontrer ses clients – en personne ou virtuellement – pour réfléchir aux œuvres d’art. L’expertise des clients varie beaucoup : certains sont des amateurs novices, d’autres sont des chercheurs et des collectionneurs chevronnés.
« Nous apportons tous des perspectives et des interprétations uniques à l’égard des œuvres qui se trouvent devant nous, peu importe notre statut socio-économique ou notre formation », explique Claudio. « Contrairement à la croyance populaire, le meilleur commissariat est celui qui se fait en groupe. En fait, il s’agit d’une collaboration entre les clients, les concepteurs, les architectes, les manutentionnaires, les conservateurs et les encadreurs. »
Claudio et son équipe de techniciens en train d’installer une sélection d’œuvres de la Banque d’art
Les murs ont des oreilles
Claudio adore relever de nouveaux défis quand il doit former de nouveaux groupes d’œuvres. Par exemple, il y a quelques années, il a collaboré avec un cadre haut placé dans le milieu du renseignement au Canada, qui lui a demandé de regrouper des œuvres ayant pour thème l’espionnage. « J’ai réussi à trouver une douzaine d’options pertinentes, produites dans différents styles et selon des techniques variées, notamment des sculptures et des photos, et plusieurs d’entre elles sont toujours visibles dans le bureau de ce client aujourd’hui. »
William Eakin, Ghost Month (video camera) 5277 (2003)
Paul Till, Shh! They’ll Hear You on the Other Side (1984)
L’art est essentiel
Quand il réfléchit à l’impact de son travail de la dernière décennie, Claudio affirme : « L’art nous apporte énormément dans nos vies de tous les jours. Parfois, nous oublions à quel point il est essentiel à notre bien-être. »
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